Notes en bas de page (Nbp)

Style Chicago francisé classique (il y aussi le style méthode auteur/date que nous n'utilisons pas): Site web de l'UdM : https://bib.umontreal.ca/citer/styles-bibliographiques/chicago?tab=5241952


Les notes de bas de page (nbp)

La note de bas de page est au travail universitaire ce que le lait est au bébé; indispensable... Les notes témoignent de la qualité d'une recherche ou d'un travail, de sa nuance et de la connaissance de l'auteur sur le sujet abordé. Les notes sont aussi le témoignage de la probité intellectuelle et le meilleur moyen de vous protéger contre les accusations de plagiat. Les notes sont donc obligatoires et en aucun cas facultatives.

Pour le premier cycle (bacc.) une moyenne de 2 nbp par page est raisonnable (travail de 10 pages= une vingtaine de notes, travail de 15 pages= une trentaines de notes). Pour la maîtrise et le doctorat, la moyenne peut aller de 3 à 4 nbp par page (la référence aux sources, en plus des autres références, contribue à augmenter le nombre).


Le format de la nbp est différent du format dans la bibliographie : 

Nbp : Alain Beaulieu, Convertir les fils de Caïn : jésuites et Amérindiens nomades en Nouvelle-France, 1632-1642 (Québec : Nuit blanche, 1990), 139-140, cité dans Gilles Havard, « "Les forcer à devenir Cytoyens". État, Sauvages et citoyenneté en Nouvelle-France (XVIIe-XVIIIe siècle) », Annales. Histoire, Sciences Sociales 64, no 5 (2009) : 987.

Bibliographie : Havard, Gilles. « "Les forcer à devenir Cytoyens". État, Sauvages et citoyenneté en Nouvelle-France (XVIIe-XVIIIe siècle) ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 64, no 5 (2009) : 985-1018.


1. Les différents types de notes de bas de page (nbp)

A. La note résumé

Elle signifie que l'on a résumé plusieurs pages, ou un chapitre entier, ou même un livre au complet. On indique donc la référence du résumé de l'idée générale ou de l'historique que l'on vient de faire.

Exemple: Cette idée est d'ailleurs soutenue par le politologue James I. Gow qui à travers les sondages, les articles de journaux, les interventions à la Chambre des communes, nuance la thèse traditionnelle du désintéressement québécois pour les affaires internationales avant 1960¹.

1. James I. Gow, "Les Québécois, la guerre et la paix", dans  Le Québec et la guerre, ed. Jean-Yves Gravel (Montréal: Boréal Express, 1974), 133-167.


B. La note explicative

Elle indique un complément d'informations, une définition, la biographie d'un personnage, etc. Bref, tout complément qui peut être intéressant à faire connaître mais qui alourdirait la lecture ou la phrase si il était ajouté au texte.

Exemple: Le gouvernement québécois cherchait donc à s'affirmer sans Ottawa sur la scène internationale¹, le gouvernement français cherchait un allié contre les États-Unis; toutes les conditions étaient réunies pour une renaissance des relations franco-québécoises au début des années 1960.

1. A ce sujet la version du diplomate Claude Morin diffère de celle de Luc Roussel. Pour Claude Morin, c'est la confusion entourant un certain nombre d'accords franco-québécois qui contribua à créer le mythe du "pied de nez" à Ottawa. Mais les intentions québécoises n'étaient pas si menaçantes pour le gouvernement fédéral. Voir Claude Morin, L'art de l'impossible: la diplomatie québécoise depuis 1960 (Montréal: Boréal Express, 1987).


C. La note citation

C'est en général celle qui nous vient le plus facilement: citer la phrase d'un auteur et en donner la référence. Ce type de note ne doit cependant pas être le seul dans un travail, car cela signifierait que vous avez simplement fait un collage de citations pour remplir votre texte.

Exemple: André Laurendeau eut cette formule incisive qui fit les délices de plusieurs néo-nationalistes: "Le roitelet (M. Duplessis) viole les règles de la démocratie? On ne saurait attendre mieux d'un primitif.." ¹.

1. André Laurendeau, "La théorie du Roi nègre", Le Devoir , 4 juillet 1958, 4.


2. La présentation des notes

La méthode utilisée ici est celle du style Chicago francisé classique . Vous la trouverez détaillé sur le lien de l'université de Montréal (https://bib.umontreal.ca/citer/styles-bibliographiques/chicago?tab=5241952)  Notez que la présentation formelle des ouvrages dans la bibliographie est différente de celle des nbp.


Citer un livre:

1. Magali Deleuze, L'une et l'autre indépendance (Montréal: Point de fuite, 2001), 135.


Citer un article de revue scientifique:

2. Michael D. Stevenson, « The Mobilisation of Native Canadians During the Second World War », Journal of the Canadian Historical Association 7, no 1 (1996) : 217.


Citer un article d'une encyclopédie ou d'un dictionnaire:

3. Ludivine Thiaw-Po-Une, « École de Francfort », sous la direction d'Alain Renault, Encyclopédie de la culture politique contemporaine (Paris : Hermann, 2008).

Dictionnaire : François Broche, « Germanophilie », Dictionnaire de la collaboration (Paris : Belin, 2014).


Citer un article ou chapitre d'un ouvrage collectif:

4. Ronald G. Haycock "Sir Sam Hughes: un général canadien: et alors?'' dans Chefs guerriers. Perspectives concernant les militaires canadiens de haut niveau, dir. Lcol Bernard Horn et Stephen Harris (Toronto: Dundurn Press, 2002), 19-48.


Les abréviations et répétitions d'une référence:

op.cit. (opere citato: dans l'ouvrage cité) s'emploie pour répéter la référence d'un livre déjà cité. Exemple: 5.Deleuze, op.cit., p.200.

loc.cit. (loco citato: à l'endroit cité) s'emploie pour répéter la référence d'un article déjà cité.Exemple: 6.English, loc.cit., p.913.

Ibid. (ibidem: au même endroit) s'emploie pour répéter immédiatement la même référence que la note précédente, à une page différente ou non. Exemple: 7. Ibid, 419. 

L'université de Montréal recommande au lieu répéter l'auteur au lieu d'utiliser Ibid: Lavigne, 18. 


 

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